Christelle Dabos, mon auteure coup de coeur absolu
Christelle Dabos, ou l'écrivaine la plus talentueuse de l'année 2015, aka la personne la plus adorable du monde.
Plus imaginative que cérébrale, elle
commence à écrire ses premiers textes à la faculté. Elle se
destine à être libraire jusqu'au jour où un cancer la frappe.
L’écriture devient alors un échappatoire hors de la machinerie
médicale pour finalement devenir une seconde nature. Bénéficiaire
de l'émulation de Plume d'Argent, une communauté de fan se créer
peu à peu autour d'elle, l'encourageant à participer au Concours
Gallimard Jeunesse, dont elle termine lauréate parmi plus de 1300
écrits avec le tome 1 de la saga de La Passe-Miroir.
Son tout premier livre paraît en juin
2013, signant le début de sa carrière d'écrivain. (texte prit de la biographie donnée dans son oeuvre La Passe-Miroir)
Christelle reconnaît tout d'abord que
certaines œuvres l'ont particulièrement inspirées, comme Harry
Potter de J.K Rowling, Le château dans le ciel d'Hayao Miyazaki ou
encore A la croisée des mondes de Philip Pullman. Ces influences se
retrouvent à la fois dans l'univers visuel de La passe-miroir, avec
ces arches voguant dans les cieux pour Le château dans le ciel, ou
encore la famille des Mirages qui peut modeler chaque chose qui nous
entoure à leur guise.
J'ai personnellement trouvé qu'il y
avait beaucoup de ressemblance entre Thorn et Monsieur Darcy de Jane
Austen, ainsi qu'avec Thornton d'Elizabeth Gaskell, tout trois étant
des personnes paraissant a'rogants et autoritaires mais qui finissent
par s'adoucir peu à peu au contact d'un personnage féminin. Il faut
tout de même savoir que cette ressemblance est fortuite étant donné
que Christelle nous a confié durant le Salon du livre n'avoir pris
connaissance de l'existence de Thornton uniquement quand des fans
ayant fait le rapprochement lui en ont parlé.
Harry Potter semble avoir une place toute particulière dans son cœur, signant ses premiers véritables écrits avec l'ambigu personnage de Rogue que Christelle tentait de cerner en écrivant de courtes histoires à son propos. Certains personnages hauts en couleur nous font penser à ceux de J.K Rowling, et je songe notamment à Renard, ce jeune homme roux et espiègle qui pourrait très bien faire partie de la famille Weasley.
Harry Potter semble avoir une place toute particulière dans son cœur, signant ses premiers véritables écrits avec l'ambigu personnage de Rogue que Christelle tentait de cerner en écrivant de courtes histoires à son propos. Certains personnages hauts en couleur nous font penser à ceux de J.K Rowling, et je songe notamment à Renard, ce jeune homme roux et espiègle qui pourrait très bien faire partie de la famille Weasley.
L'écriture des Fiancés de l'hiver n'a
pas été un long fleuve tranquille. Alternant entre des phases de
communion absolue avec ses personnages, et moment où toute
inspiration semblait l'avoir déserté, le premier jet de la
Passe-Miroir a finalement été totalement retravaillé plus tard
(travail qui aura duré un an), pour donner naissance à la version
actuelle que nous connaissons.
Ce qui ressort particulièrement quand
on parle avec Christelle, c'est cette impression que les personnes
ont leur volonté propre. Malgré ses plans et les projets qu'elle a
pour chacun, chaque personnage semble rester libre de choisir ce qui
peut lui arriver. En l'entendant parler, on croirait même presque
qu'ils pourraient sortir de son livre pour lui dire qu'ils ne sont
pas en accord avec la façon dont elle s'imagine la suite des
événements, et qu'il préférerait que telle ou telle chose se
passe ainsi. Je me plais à penser que les personnages ont finalement
leur libre arbitre, et que l'auteur n'est que la plume qui permet de
conter leur histoire.
Pour Ophélie, personnage principal
très maladroit, discret, presque invisible parfois, qui bafouille et
fait tout pour passer le plus possible inaperçu, on ressent tout à
fait que c'est un personnage qui semble couler de source pour
Christelle, et qui parait être un reflet de l'adolescente qu'elle
nous décrit avoir été.
Et pourtant, malgré ces traits de
caractère qui ne sont pas forcément considéré comme des qualités,
Ophélie évolue sans se noyer dans des complexes.
La petite anecdote qui m'a fait
sourire, c'est le fait que Christelle qui ne vivait pas très bien le
fait de porter des lunettes, a décidé de donner aux lunette
d’Ophélie le pouvoir d'exprimer ses émotions en changeant de
couleur. Il semblerait que depuis, l'auteur de notre héroïne
complexe moins.
Un autre des points fort de ce roman,
c'est sans aucun doute l'atmosphère et le décor qui entoure nos
personnages. Entre la cour de Versailles de Louis XIV, des objets
totalement anachroniques aux allures steampunk, chaque petit détail
semble avoir été travaillé à la perfection, ce qui a été
confirmé par notre auteur. Le travail fournit pour l'écriture des
décors a été colossal. Mais très utile, car j'ai personnellement
eu l'impression de voir chaque chose décrite dans le livre, sans
pour autant avoir l'impression que l'auteur nous impose sa vision. Je
sais d'ailleurs qu'un grand débat fait rage parmi les fans du roman,
car beaucoup s'imaginent Ophélie avec des lunettes tantôt rondes,
tantôt rectangulaire.
Et un autre de ces points forts, qui
est également un élément qui semble revenir souvent dans les
discussion que Christelle a avec ses fans, est la qualité de son
écriture.
Le premier tome à mit un an à être
réécrit, le deuxième un peu plus avec un an et demie de
réécriture, ce qui révèle le perfectionnisme dont Christelle a dû
faire preuve. Au tout début de son entrée dans le monde de
l'écriture, et complexée de son manque de vocabulaire, Christelle
s'est plongée dans les dictionnaires pour palier à ce problème, et
après avoir passer quelques temps à écrire des choses un peut être
trop complexes et imagées, elle a réussi à trouver un juste milieu
pour la Passe-Miroir, où le texte est agréable, facilement
compréhensible, et pourtant très beau.
Je conclurais cet article en vous
souhaitant que l'écharpe soit avec vous! Merci d'être passé de
l'autre côté du miroir avec moi, et moi merci à Christelle pour
ces heures de régale littéraire, et pour la gentillesse dont elle
m'a gratifié lors de notre rencontre au mois de Mars.
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